Accusations de favoritisme en Hérault
Christophe Pastor, le maire d’Alignan-du-Vent, se retrouve au cœur d'une controverse avec des accusations de favoritisme qui l'entourent, entraînant l’ouverture d’une enquête de gendarmerie à la demande du parquet de Béziers. Le maire nie fermement les allégations, tout en arguant qu'il est victime d'une campagne de déstabilisation.
Une enquête lancée par la gendarmerie
La brigade des recherches de Pézenas est impliquée dans cette enquête, après que des accusations de favoritisme ont été portées contre Pastor. Ce dernier affirme qu'une erreur a été commise concernant le recrutement d'un ami personnel, vice-président de l’Agglomération de Béziers, et qui aurait été logé gratuitement par la mairie. Les travaux distincts réalisés à cet égard sont également remis en cause par des élus locaux.
Le maire rejette les accusations
Christophe Pastor a publié un courrier expliquant ses décisions et affirmant que les accusations qui le visent sont infondées. Selon son avocat, Me Alexandre Bellotti, cette situation résulte d'une campagne d'attaques personnelles et de dénigrement. L'élu a pris la décision de faire payer son ami pour un logement, affirmant vouloir instaurer une justice entre les employés municipaux.
Des critiques au sein de l'administration municipale
Des employés municipaux ont exprimé leur ras-le-bol face aux pratiques de gestion de Pastor, affirmant que les décisions sont prises sans consultation pertinente, ce qui entraîne des malentendus dans la gestion des ressources humaines. Des embauches récentes auraient également été effectuées sans qu'aucune ouverture publique de poste ne soit annoncée, suscitant l’inquiétude parmi le personnel.
L'opposition se mobilise
Quatre élus d’opposition ont décidé de prendre les choses en main en écrivant au procureur de la République de Béziers pour demander une enquête. Ils soulignent que les accusations graves concernant le maire contribuent à créer un climat malsain dans le village, rendant impératif de laisser la justice trancher sur cette affaire.
En réponse à cette lettre, l’enquête a été lancée par le parquet de Béziers, qui a choisi de ne pas faire de commentaire sur la situation en cours.