Les gendarmes de l’Hérault mettent en garde le public sur une escroquerie en ligne connue sous le nom de typosquatting. Cette technique, qui exploite les fautes de frappe des internautes, peut entraîner des conséquences graves, allant du vol d’informations à l’installation de logiciels malveillants.
Qu'est-ce que le typosquatting ?
Le typosquatting est une méthode utilisée par les cybercriminels qui enregistrent des noms de domaine très proches de sites légitimes. Lorsqu’un internaute commet une faute de frappe en essayant d'accéder à un site, il peut être redirigé vers un site frauduleux qui ressemble à l’original. Ces faux sites peuvent facilement piéger les visiteurs, volant leurs données personnelles ou infectant leur ordinateur avec des virus.
Une menace en constante augmentation
Cette pratique de cybercriminalité est plus courante et dangereuse qu'on ne le croit. Les gendarmes de l'Hérault ont récemment observé une hausse des signalements liés à des attaques de typosquatting, ce qui les a poussés à alerter le grand public via les réseaux sociaux, notamment X.
Des exemples concrets
De nombreux exemples illustrent les dangers du typosquatting. Des entreprises renommées comme Google et PETA ont été ciblées. Par exemple, un faux site ressemblant à « Goggle.com » a permis le téléchargement de logiciels espions. Dans le cas de PETA, un site frauduleux redirigeait vers des contenus contraires à ses valeurs. Plus alarmant encore, en 2018, des escrocs ont accédé à des documents juridiques sensibles grâce à un faux site de messagerie.
Comment se protéger ?
Il existe plusieurs précautions à prendre pour éviter de tomber dans le piège du typosquatting. Il est essentiel de toujours vérifier l’URL d’un site avant de s’y engager. Utiliser des favoris pour accéder à des sites fréquentés peut réduire le risque d'erreurs de frappe. Également, il est recommandé de ne jamais cliquer sur des liens suspects provenant d’e-mails ou de SMS, et de saisir manuellement l’adresse dans le navigateur.
Vérifier la sécurité du site
Vérifier que l’URL commence par « https » et qu’un cadenas apparaît dans la barre d'adresse est également une méthode pour s’assurer que le site est sécurisé. L'utilisation d'un bloqueur de publicités et le maintien de son antivirus à jour sont également des pratiques à privilégier.
Ressources supplémentaires
Pour toute question ou besoin de conseils, n'oubliez pas que vous pouvez contacter 17Cyber, une plateforme d’assistance de la police et des gendarmes, disponible 24h/24 et 7j/7. Pour plus d'informations sur le sujet, vous pouvez également consulter cet article ou celui-ci.