Le 1er septembre 2024, à Moulès-et-Baucels, un promeneur découvre avec horreur un sac en plastique abandonné contenant six chiots, dont cinq sont déjà morts. Cette macabre découverte a conduit à une enquête qui s'est soldée par le jugement d'un homme de 71 ans pour abandon et maltraitance animale. Pourtant, malgré les accusations, le tribunal a finalement prononcé une relaxe, laissant les défenseurs des animaux déprimés et déterminés à faire appel.
Une découverte tragique en pleine garrigue
Le 1er septembre 2024, un promeneur dans la garrigue près de Ganges fait une découverte troublante. Un sac abandonné attire son attention. À l’intérieur, six chiots sont retrouvés, dont cinq sans vie. Les corps des animaux présentent des traces de griffures et de morsures, suggérant qu’ils ont tenté de sortir du sac avant de mourir. Cette découverte a provoqué l'indignation des passionnés des droits des animaux, conduisant l'association Stéphane Lamart à porter plainte.
Des investigations qui révèlent un chenil en mauvais état
La police, lors de son enquête, remonte rapidement à un chenil situé à proximité de l’endroit où les chiots ont été découverts. Les enquêteurs découvrent une installation vétuste et des conditions de vie déplorables pour les animaux. Sur place, ils identifient quatre chiens, dont une chienne qui semble reconnaître un des chiots retrouvés. Les éléments trouvés plaident en faveur de l’hypothèse selon laquelle elle est la mère des chiots retrouvés, ayant récemment donné naissance.
Un propriétaire face à la justice
Les investigations mènent au propriétaire du chenil, un homme âgé de 71 ans. Lors de son audition, il nie d’abord toute responsabilité, affirmant que la chienne ne lui appartient pas. Cependant, les éléments de preuve contraignants l’obligent à admettre qu'il a effectivement éliminé des chiots par le passé et à reconnaître qu'il a jeté les animaux dans un sac. Malgré ses déclarations contradictoires, les preuves s’avèrent insuffisantes pour le condamner.
Un jugement controversé
Le 30 janvier 2025, l'homme comparaît devant le tribunal correctionnel de Montpellier. Les débats sont suivis de près par des représentants de l’association Stéphane Lamart. Le verdict, rendu le 6 février 2025, est surprenant : le prévenu est acquitté. Faute de preuves suffisantes, il est exonéré des frais de garde des animaux, et les chiots lui sont restitués. Cette décision est ressentie comme une déception amère par ceux qui militent pour la protection animale.
Une mobilisation pour l’appel
Suite à cette décision, l’association Stéphane Lamart annonce son intention de faire appel, déterminée à poursuivre la lutte contre la maltraitance animale. L'affaire soulève de nombreuses questions sur la protection des animaux et les lacunes de la justice en matière de droits des animaux. Les défenseurs des animaux continuent leur combat, espérant qu'un futur appel pourra faire changer les choses.