Le 14 janvier 2022, la petite commune de Roujan, située dans l'Hérault, a été le théâtre d'un drame terrible avec le meurtre de deux jeunes femmes, Amélie Calas et Caroline Fouquet. Cet acte de violence a laissé une famille entière dévastée et une communauté sous le choc. Un récit poignant qui met en lumière les conséquences fatales de la violence domestique et les défis d'une justice en quête de réponse.
Les circonstances tragiques du double meurtre
Amélie Calas, âgée de 21 ans, a perdu la vie sous les coups de couteau de son compagnon, Jordan Garnier, qui l'a attaquée avec plus de 80 coups. La tragédie ne s'arrête pas là, puisque Caroline Fouquet, voisine d'Amélie, a également été tuée, reçevant une trentaine de coups de couteau. Les circonstances entourant ces meurtres restent floues, suscitant de nombreuses interrogations au sein de la famille et de la communauté.
Un suspect face à la justice
Jordan Garnier, le principal suspect, plaide l'irresponsabilité pénale. Il se présentera devant la justice le 16 janvier prochain pour que la chambre de l'instruction décide s'il faut reconnaître une abolition totale ou partielle de son discernement. Cet élément soulève des débats parmi les proches des victimes, qui craignent une issue judiciaire favorable pour l'accusé.
Le désespoir d'une famille
Guillaume Calas, frère d’Amélie, évoque la douleur accumulée depuis ce jour tragique. Chaque jour, sa famille se rend au cimetière, se remémorant la perte incommensurable d'Amélie. Il déclare : « Je n’arrête pas d’y penser, nous sommes dévastés. C’est une injustice totale ». La famille Calas, à travers les témoignages poignants de Jérôme, le père d'Amélie, et de Magali, sa mère, exprime un sentiment d’incompréhension face à la situation en cours.
Les conséquences d'un acte dévastateur
Le traumatisme laissé par cette tragédie a profondément impacté la vie des proches. Jérôme Calas partage son désespoir, affirmant : « notre vie est bousillée. J’ai cessé mon activité professionnelle en raison de problèmes de santé ». La douleur, exacerbée par les souvenirs heureux du passé, rend chaque jour plus difficile.
Magali, quant à elle, dénonce la facilité avec laquelle certains pourraient utiliser l'argument de la folie pour minimiser cet acte violent : « Il (Jordan Garnier) n’était pas fou mais très intelligent. Cette affaire doit être médiatisée pour que les gens sachent ce qu’il a fait ».
Un appel à la justice et à la mémoire des victimes
La famille Calas appelle à la justice et à la vérité concernant la prise de stupéfiants, qui pourrait avoir influé sur l’acte de violence de Jordan Garnier. « C’est trop facile de dire qu’il était fou », souligne Guillaume Calas. Une telle tragédie ne devrait pas sombrer dans l’oubli, mais être l’occasion d’un véritable changement dans la société, pour prévenir d'autres drames similaires.
Pour en savoir plus sur cette affaire tragique, suivez le lien vers le récit complet de ce double meurtre et sur la réaction des proches et des experts.