Le président du conseil départemental de l'Hérault, Kléber Mesquida, a récemment dû faire face à de vives inquiétudes concernant une prétendue suppression totale du budget alloué au secteur culturel de la région. Dans une déclaration qui a suscité l'attention des médias, il a clarifié que bien qu'il y ait une baisse significative du financement, il n'est pas question d'une coupe intégrale des fonds destinés à la culture.
Une annonce controversée
Selon l’article publié par Libération, lors d’une réunion avec les vice-présidences, Kléber Mesquida aurait signalé une réduction drastique de 100% des subventions publiques pour la culture. Cela a conduit certains à croire que le département de l'Hérault serait totalement désengagé de ce domaine dès l'année 2025.
Clarification du président
Dans un communiqué, Mesquida a rebondi sur ces allégations en déclarant : “C'est faux”, mettant en lumière que la situation budgétaire est le résultat d'une baisse des dotations de l'État, totalisant 103 millions d'euros en moins pour le département. Il a affirmé que certains financements essentiels, notamment pour les médiathèques et les écoles de musique, seront préservés.
Impact sur le budget culturel
La réalité, comme précisée par Kléber Mesquida, est que le budget culturel dans l'Hérault sera réduit de 48%, ce qui représente une déconvenue pour le secteur. Cependant, la coupure ne sera pas totale. Il a noté qu'il était nécessaire de supprimer certaines dépenses non obligatoires, mais la culture ne sera pas complètement abandonnée, affirmant qu'il espère que la presse mettra également en avant la défaillance de l'État dans sa gestion.
Les comparaisons régionales
La situation de l'Hérault résonne avec d'autres régions, comme les Pays de la Loire, où des coupes significatives ont également été observées dans les subventions culturelles, accroissant l'inquiétude parmi les acteurs du secteur. Les défis budgétaires auxquels font face les départements semblent être une tendance préoccupante, ce qui souligne les enjeux financiers qui affectent les politiques culturelles locales.
Les réponses aux inquiétudes
Afin de répondre aux préoccupations grandissantes, Kléber Mesquida appelle à une prise de conscience collective sur l’état de la culture et les moyens dont il dispose pour la soutenir. Sa déclaration invite à réfléchir aux réalités budgétaires complexes qui prévalent au sein des départements français.