Dans un contexte de tensions autour du financement des services d'incendie, les élus Véronique Calueba et Gabriel Blasco prennent position pour justifier l'aide accordée par la Ville de Sète au Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de l'Hérault. Alors que la mairie remet en question le mode de calcul de la contribution par habitant, les élus affirment que cette démarche manque d'honnêteté, en pointant les réalisations et les investissements nécessaires pour maintenir une caserne moderne et efficace.
La Ville de Sète et ses préoccupations financières
Lors du dernier conseil municipal, la Ville de Sète a exprimé des inquiétudes quant à sa participation financière au Sdis, soulignant qu'elle est la commune dont le montant de contribution par habitant est le plus élevé, s’élevant à 86 euros. La mairie conteste principalement le mode de calcul de cette aide, s'interrogeant sur l'équité de la répartition par rapport aux autres communes du département.
Les réactions des élus Calueba et Blasco
Face à cette déclaration, les élus Calueba et Blasco n’ont pas tardé à réagir. Ils ont critiqué le timing de la mairie, rappelant que les tarifs appliqués par le Sdis n’ont pas évolué depuis 2001. “Le maire aurait mis 20 ans pour s’apercevoir qu’il paye ce prix-là ?”, se sont-ils interrogés. Ils soulignent également que cette remise en question intervient alors que le Département traverse des difficultés financières.
Importance des contributions pour le département
Les élus de gauche reconnaissent que bien que la somme versée par la Ville soit significative, elle l'est également pour le Département. Les cotisations des communes ont permis des investissements essentiels, notamment pour moderniser la caserne de Sète. En 2024, un montant de 1,1 million d’euros sera ainsi investi pour diverses installations allant de l'acquisition d'une échelle de lutte contre les incendies à l'achat de véhicules médicaux et de lutte contre les feux de forêt.
Un mode de calcul justifié
Caluéba et Blasco tiennent à rappeler que le système de calcul des contributions a été établi en toute objectivité et à l’aide de
multiples critères comme la population, le taux d'imposition ou encore la situation géographique des communes, rendant impossible toute accusation de malhonnêteté à l'égard du Département. “Il s’agit d’une péréquation avec un nombre important de critères,” précisent-ils.
En fin de compte, cette affaire met en lumière non seulement les enjeux financiers auxquels sont confrontés les élus locaux, mais aussi l'importance de maintenir des services de secours robustes et bien financés pour le bien collectif de la population de l'Hérault.
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