Récemment, à Mende, les Jeunes Agriculteurs de Lozère et la FDSEA ont manifesté leur mécontentement suite à des propos jugés outrageants tenus par un agent de l’Office français de la biodiversité (OFB). Ce dernier a comparé les agriculteurs à des « dealers », entraînant une action symbolique marquée par le dépôt de fumier et des banderoles provocatrices devant le siège de l'OFB.
Une mobilisation forte des agriculteurs
Le 15 janvier 2025, des agriculteurs se sont mobilisés pour contester une déclaration d’un agent de l’OFB sur les ondes de France Inter. Ce dernier avait évoqué que les agriculteurs voulaient « ne plus être vus dans leurs exploitations », comparant cela à la demande que les « dealers demandaient aux policiers de ne plus venir dans les cités ». Cette déclaration a profondément froissé la communauté agricole, qui se sent stigmatisée.
Des messages clairs sur les banderoles
Pour exprimer leur colère, les agriculteurs ont déployé plusieurs banderoles à l'entrée de l'OFB, où l'on pouvait lire des messages tels que « Occupez-vous des dealers », « agris en sécurité », et « cartel des écolos, foutez nous la paix ». Ces slogans illustrent le sentiment d’injustice ressenti par les agriculteurs face aux jugements qu’ils estiment infondés émis à leur encontre.
Des revendications fortes de la part des agriculteurs
Les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA de Lozère ont dénoncé dans une déclaration publique que l’OFB agit chaque jour avec la seule motivation de sanctionner les agriculteurs sans établir de dialogue constructif. Ils affirment être les premiers acteurs de la biodiversité, et reprochent à l’OFB de ne pas les soutenir dans leurs efforts quotidiens. Leurs revendications vont jusqu’à demander le démantèlement complet de l’OFB pour permettre aux agriculteurs de travailler sereinement.
Une colère partagée au niveau national
Ce mouvement à Mende n'est pas isolé, puisque plusieurs actions similaires ont eu lieu à travers la France, où les agriculteurs expriment une frustration croissante face à la bureaucratie et aux contrôles jugés excessifs. Ils estiment que ces conditions mettent en péril leur activité et leur avenir. Pour en savoir plus sur ces manifestations, consultez les articles liés sur Sud Ouest et Midi Libre.
Des photos qui parlent
Les images de cette mobilisation mesurent la vitalité et le désespoir des agriculteurs de Lozère. Chaque pancarte, chaque banderole, constitue une voix, une expression de leur volonté de changement et de respect. Les réactions sur les réseaux sociaux témoignent également de la solidarité qui unit les agriculteurs face à ces discours stigmatisants, comme le rappelle cette actualité.