Dans le cadre de l'initiative nationale « Semaine de l’intégration », la préfecture de l’Aveyron a mis en avant la voix de sept réfugiés qui racontent leur parcours et soulignent le rôle essentiel de la langue française dans leur intégration. Ces témoignages touchants reflètent non seulement les défis rencontrés, mais aussi la détermination de ces personnes à s'intégrer dans leur nouvelle vie en France.
Les parcours de vie des réfugiés à Rodez
Lors d’une rencontre organisée à Rodez, ces sept réfugiés, bénéficiaires de la protection internationale, ont partagé leurs histoires. Échappant à la guerre ou à la persécution, ils ont tous fait le choix difficile de fuir leur pays d'origine. Dans l’Aveyron, ils ont signé un Contrat d’intégration républicaine, affirmant leur volonté de bâtir une existence stable en France. L’un des plus marquants est Farman, afghan arrivé en 2022, qui a dû surmonter les barrières linguistiques pour s’adapter, ne parlant « pas un mot de français » à son arrivée.
L'importance cruciale de la langue française
La langue française s'est révélée être un véritable outil d'intégration pour ces réfugiés. Le préfet Charles Giusti a déclaré que c'est « le nerf de la guerre » pour réussir leur intégration. Pour les réfugiés, apprendre le français est non seulement essentiel pour leur vie quotidienne, mais c’est également un précieux atout sur le marché du travail. Les témoignages des protagonistes ont tous convergé vers un même constat : « Sans la langue française, l’intégration est très compliquée ».
Des réussites encourageantes
Ces récits d’intégration réussie sont corroborés par les histoires inspirantes de plusieurs réfugiés. Alexei, un ingénieur en génie civil, est sur le point de signer son premier contrat de travail. D'autre part, Olga, une Ukrainienne, souligne que son parcours a été facilité par sa maîtrise de la langue, obtenue après avoir fui l’invasion de son pays par la Russie en 2022. Ces exemples, parmi d'autres, reflètent l'importance d'un apprentissage linguistique solide comme fondement de l'intégration.
Les défis de la reconnaissance des compétences
La barrière linguistique n'est pas le seul défi rencontré par ces réfugiés. Plusieurs d'entre eux, comme Pamela, gabonaise avec un master en finance, ont du mal à faire reconnaître leurs qualifications en France, malgré leurs compétences. L’ensemble de ces parcours montre à quel point la langue française est historique dans les processus d’intégration, mais aussi comment le soutien et la formation pour apprendre cette langue demeurent cruciaux.
Pour en savoir plus sur le parcours des réfugiés en Aveyron, vous pouvez consulter ces articles : Centre Presse Aveyron ou La Dépêche.