Récemment, un drame s'est déroulé sur un passage piéton entre Montpellier et Castelnau-le-Lez. Une femme de 74 ans, traversant la route avec son petit-fils, a été mortellement percutée par un automobiliste. Cet événement tragique a suscité une réaction forte des associations locales qui demandent instamment la limitation de la vitesse à 30 km/h dans tout l’agglomération. Cet appel à l'action vise à renforcer la sécurité des piétons et à réduire le nombre d'accidents sur les routes.
Un accident tragique qui soulève des questions de sécurité
Le 4 décembre, ce qui semblait être un passage piéton ordinaire s'est transformé en scène de tragédie. La septuagénaire a été fauchée alors qu'elle traversait la route avec son petit-fils, ce qui a choqué la communauté locale. Les associations telles que Montpellier à pied, Vélocité et la Ligue Contre la Violence Routière organisent depuis des rassemblements pour rendre hommage aux victimes de la route et alerter sur les dangers encourus par les piétons.
Des conditions de circulation à améliorer
Ce lieu de l'accident est connu pour sa dangerosité, particulièrement pour les piétons et les cyclistes. La voie, qui mène vers le centre de Montpellier, est limitée à 50 km/h, une vitesse qui n'est que rarement respectée. Les usagers de la route indiquent que cette situation est alarmante et qu'il est urgent d'améliorer les conditions de circulation. Les témoignages des riverains, tels que celui de Sabrina Edmonds, révèlent leur désarroi face à l'absence d'aménagements de sécurité, comme des ralentisseurs ou des panneaux supplémentaires.
Un constat alarmant sur les piétons
Les statistiques sont tout aussi préoccupantes : près de 42 % des piétons tués l'ont été sur des passages qui leur sont réservés. Cet indice alarmant souligne le caractère urgent des demandes formulées par les associations. Face à cette violence routière devenu incessante et inacceptable, l'objectif est clair : instaurer une vitesse maximale de 30 km/h dans toutes les zones urbaines. Cette mesure, jugée efficace, permettrait de fluidifier le trafic tout en améliorant la sécurité pour les plus vulnérables.
Des mesures concrètes demandées
Les associations proposent des solutions concrètes, notamment des contrôles et verbalisation du respect des limitations de vitesse. Elles militent également pour un déploiement accru de radars de troisième génération en milieu urbain. Pour elles, la sécurité des cyclistes et piétons doit devenir une priorité par rapport aux automobilistes. L'ambition est d’atteindre zéro accident grave en agglomération dans un avenir proche.
Des campagnes pour le changement
La Prévention routière a d'ailleurs récemment lancé une campagne pour cette même cause, soulignant que l'abaissement de la vitesse à 30 km/h pourrait réduire de 38 % la mortalité sur les routes. Cette initiative trouve écho auprès des citoyens, qui demandent un changement tangible et rapide pour améliorer la sécurité routière.
Il est essentiel de reconsidérer le cadre de circulation dans nos villes pour protéger les usagers les plus vulnérables. Les voix qui s'élèvent aujourd'hui, aujourd'hui, ne peuvent rester inaudibles.