Le département de l'Hérault a indéniablement franchi une étape décisive dans son engagement envers la culture. Le président socialiste, Kléber Mesquida, a confirmé la suppression totale du budget alloué à la culture pour l'année 2025, une décision qui fait l'effet d'une onde de choc parmi les professionnels du secteur. Avec un budget total de près de 2 milliards d'euros, la suppression de 5 à 6 millions d'euros alloués à la culture pourrait entraîner des conséquences désastreuses sur l'ensemble du tissu culturel régional.
Des annonces alarmantes pour les acteurs de la culture
Les travailleurs du secteur culturel de l'Hérault ont été laissés dans l'incertitude et l'inquiétude après que cette décision, estampillée par la presse, ait été révélée dans un article de Libération. De nombreux équipements culturels comme les théâtres, les salles de spectacles et les centres d'art seront désormais privés de financements, impactant ainsi non seulement leur fonctionnement mais également l'animation de la vie culturelle locale.
Les retombées sur le terrain
Pour des acteurs comme Manon, metteuse en scène, le coup est dur. Elle souligne l'effondrement d'un fonctionnement habituel déjà fragilisé par la précarité croissante que subit le secteur. Les témoignages se multiplient, allant de la tristesse à l'indignation. Béa, régisseuse et militante CGT, évoque une casse prévue depuis longtemps, déjà amorcée par la fermeture de structures essentielles à la culture dans le département.
Le contexte de précarité croissante
La situation actuelle n'est pas un événement isolé. Les coupes budgétaires au niveau national, notamment celles opérées par le Ministère de la Culture, amplifient une tendance alarmante. Ce sont des travailleurs déjà éprouvés par la précarité qui sont une nouvelle fois confrontés à un avenir incertain. Noah, jeune technicienne, partage ses craintes face à un marché de l'emploi qui se réduit comme peau de chagrin, accentuant ainsi le sentiment d’inquiétude généralisée.
Un appel à la mobilisation
De nombreuses voix s'élèvent contre cette décision, exigeant à la fois la fin de l'austérité et la défense des travailleurs de la culture. À Toulouse, des mobilisations se mettent en place contre des mesures similaires qui affectent également le secteur culturel. Les appels à la mobilisation se multiplient pour s'opposer à cette dynamique destructrice et pour défendre des investissements massifs dans les services publics.
* Les prénoms ont été changés.