Une mère accusée de maltraitance extrême
Un procès s'ouvre actuellement à Montpellier, où une mère de 54 ans, Sandrine Pissarra, est accusée de maltraitance extrême pour avoir privée sa fille, Amandine, de nourriture jusqu'à provoquer sa mort. La jeune adolescente, âgée de 13 ans, pesait seulement 28 kg au moment de son décès en août 2020, après avoir été soumise à des abus prolongés. La mère est jugée pour actes de torture et de barbarie, risquant une peine de réclusion à perpétuité.
Un calvaire inacceptable
Le juge d'instruction en charge du dossier décrit le sort d'Amandine comme une agonie honteuse et humiliante. Selon le rapport, les violences dont elle a été victime de la part de sa mère étaient à la fois destructrices et paroxystiques, traduisant une volonté manifeste de l'entraîner dans une souffrance inacceptable.
Chronologie des événements
Sandrine Pissarra est renvoyée devant la cour d’assises pour des actes qui se sont déroulés principalement durant le premier confinement, entre le 17 mars 2020 et le décès de sa fille, survenu le 6 août 2020. La mère, anciennement serveuse et mère de huit enfants, doit également faire face à des accusations de violences volontaires sur Amandine, qui duraient depuis des années.
Un écho familial troublant
Le compagnon de Sandrine, Jean-Michel Cros, est également jugé pour son rôle passif, risquant 30 ans de réclusion pour ne pas avoir agi pour protéger Amandine. Les deux accusés sont mis en cause pour avoir privé d’une manière inacceptable cette adolescente de soins et d’aliments nécessaires à sa survie.
Les révélations choquantes
Les découvertes faites lors de l’enquête sont alarmantes. Des témoignages et rapports d’autopsie révèlent que le décès d'Amandine résulterait d’une grave dénutrition, exacerbée par une septicémie. À son arrivée à l'hôpital, les gendarmes ont constaté des traces de coups et une extrême maigreur.
Le cadre familial de la maltraitance
L'enquête a également mis en lumière une dynamique familiale complexe, où Amandine était le souffre-douleur de sa mère. Celle-ci infligeait à sa fille des punitions drastiques, tel qu'être enfermée dans un débarras et surveillée par caméras, rarement lui permettant d'accéder à de la nourriture. Le père d’Amandine et plusieurs associations se sont portés parties civiles, dénonçant un système de protection de l'enfance aux failles critiques.
Une enquête sans relâche
Ce procès soulève des questions importantes sur la protection des enfants et les mesures mises en œuvre par les autorités. De nombreux signalements avaient déjà été adressés aux services compétents, mais aucune intervention significative n'avait eu lieu pour mettre Amandine hors de danger. Une situation tragique qui devrait interpeller l'opinion publique et les décideurs sur des sujets cruciaux de maltraitance infantile.
Pour suivre l'évolution de cette affaire, visitez les sources suivantes : BFMTV, La Dépêche, 20 Minutes.