Dans la charmante ville de Decazeville, en Aveyron, Adeline Duboisse, gérante de « L’épicerie d’Adeline », se trouve à un tournant décisif de sa carrière. Après deux ans et demi d’aventure, elle annonce la fermeture de sa boutique tout en cherchant un successeur pour continuer l’esprit convivial et local qui fait le charme des commerces de quartier.
Un départ chargé d'émotion
À l'approche de la fin de l'année, Adeline exprime un mélange d’émotions. « C’était une bonne expérience, mais c’est le moment d’arrêter », confie-t-elle. Ne souhaitant pas laisser ses finances en mauvaise posture, elle préfère anticiper sa cessation d’activité. « Je préfère y mettre un terme tant que les finances sont saines. Ce sera plus simple pour trouver un repreneur », souligne-t-elle. Sa démarche est empreinte d'un profond respect pour le travail accompli et pour la communauté qu’elle a nourrie.
Un avenir prometteur pour l’épicerie
Adeline n’envisage pas de monétiser son fonds de commerce, souhaitant privilégier la continuité de son modèle. « Le prix ne doit pas être un frein. Je demande seulement le rachat du stock et du matériel », explique-t-elle. En offrant d'accompagner son successeur à travers une formation, elle témoigne d'une volonté sincère de transmettre son savoir-faire et ses contacts établis au fil des années.
La possibilité d’un projet collectif
Plein d'espoir, Adeline voit un énorme potentiel pour l’avenir de son épicerie. « Je suis persuadée qu’en forme associative, ça marcherait très bien », déclare-t-elle. Elle propose également l’idée d’un déménagement pour se rapprocher d'autres commerces, renforçant ainsi l’attractivité de la rue Gambetta. Cette réflexion une fois de plus démontre son engagement envers la revitalisation des commerces de proximité.
Des clients en attente d’un nouveau départ
Les clients, bien que tristes de cette annonce, gardent espoir. « Les habitués sont assez tristes forcément, mais tout le monde garde espoir », témoigne un fidèle client. Du côté des fournisseurs, comme Benjamin Bazoge de « La chocolaterie du nouveau monde » à Najac, la collaboration est toujours envisagée. « Adeline s’en sort brillamment. Elle a une grande sagesse et une immense maîtrise de son activité », déclare-t-il, soulignant ainsi l’importance qu'Adeline a pour la communauté locale.
Une confiance renouvelée dans l’Aveyron
Malgré cette transition délicate, Adeline reste ferme dans sa volonté de continuer à vivre et travailler à Decazeville. « J’ai vraiment confiance en l’avenir. J’aime vivre et travailler ici et je veux continuer. Je suis certaine que les choses peuvent s’améliorer », conclut-elle. Une belle démonstration d'engagement pour son territoire, où chaque commerce compte et contribue à la vie locale.
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